Les Bourses européennes sont attendues en hausse, le yen se reprend après un point bas en 34 ans. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 5.006,85 points (+1,37%), le CAC 40 à 8.088,24 points (+0,89%), le DAX 40 à 18.161,01 points (+1,36%), le FTSE 100 à 8.139,83 points (+0,75%), le SMI à 11.344,32 points (+0,74%), l’AEX à 882,63 points (+1,42%), le BEL 20 à 3.874,87 points (+0,44%), l’IBEX 35 à 11.154,60 points (+1,56%), le DJIA à 38.239,66 points (+0,40%), le Nasdaq à 15.927,90 points (+2,03%), le S&P 500 à 5.099,96 points (+1,02%), le Nikkei 225 à 37.934,76 points (+0,81%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0732 (+0,36%), l’EUR/JPY à 166,95 (-1,40%), et l’USD/JPY à 155,65 (-1,71%).

Vendredi soir, les agences de notation Moody's et Fitch ont laissé leurs notes pour la dette souveraine de la France inchangées, malgré la forte hausse du déficit budgétaire en 2023. Moody's a maintenu sa note à "Aa2" et Fitch a conservé la sienne à "AA-".
 

Atos sera surveillé par les investisseurs alors que le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré dimanche que l'Etat souhaitait acquérir, en partenariat avec d'autres acteurs français, les activités stratégiques du groupe de services numériques en difficulté, dont ses supercalculateurs, des serveurs d'intelligence artificielle et des activités de cybersécurité. Par ailleurs, Vivendi, Vicat et Groupe Bolloré publient leur chiffre d'affaires pour le premier trimestre.

Au début d'une semaine qui sera marquée par de nombreuses publications de résultats, dont ceux de Apple et Amazon, la décision de la Réserve fédérale (Fed) américaine sur ses taux d'intérêt, les chiffres de l'inflation en zone euro et le rapport sur l'emploi aux Etats-Unis pour avril, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse ce lundi. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 34 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 prenait 56 points, soit 0,3%, et le contrat sur le FTSE 100 montait de 40 points, soit 0,5%.

Selon Thierry Wizman, stratégiste mondial pour les devises et les taux d'intérêt chez Macquarie, la récente volatilité des marchés reflète des inquiétudes de plus en plus grandes concernant un possible ralentissement de la croissance des bénéfices des grands noms du secteur technologique. Après les résultats d'Amazon, la première estimation de l'inflation et du produit intérieur brut de la zone euro mardi, la Réserve fédérale (Fed) américaine occupera le devant de la scène mercredi, jour férié dans de nombreux pays d'Europe. Si un nouveau statu quo sur le taux des fonds fédéraux est attendu mercredi, les investisseurs seront attentifs aux perspectives de baisse des taux dans les mois qui viennent, la vigueur de l'inflation aux Etats-Unis ayant semé le doute sur le calendrier de l'assouplissement monétaire attendu.
 

Wall Street a progressé vendredi grâce au compartiment technologique après les bons résultats de Microsoft et Alphabet. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 0,4%, l'indice élargi S&P 500 a avancé de 1% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a bondi de 2%.
 

Les marchés asiatiques progressent lundi. L'indice Hang Seng gagnait 0,8% en fin de séance à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite progressait de 0,7%. La Bourse de Tokyo est fermée pour un jour férié au Japon.

Alors que les investisseurs attendent la décision de la Réserve fédérale mercredi, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent peu ce matin. A 7h35, le taux du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché, se situait à 4,669%, inchangé par rapport à vendredi soir. A en croire, Oxford Economics, le marché obligataire américain n’a pas subi de mouvement de vente suivi ces derniers temps, mais les niveaux de support actuellement visibles devraient être enfoncés si la Fed repousse fermement les anticipations de baisse des taux à l'issue de sa réunion cette semaine. Pour Oxford Economics, le rendement du bon du Trésor à dix ans risque de se rapprocher brusquement de 5% si la volonté de la Fed de réduire ses taux faiblit.

Alors que les cambistes surveillent les propos des banquiers centraux et s'interrogent sur une éventuelle intervention des autorités japonaises pour soutenir leur devise, l’euro gagne du terrain ce matin face au dollar mais les deux devises reculent face au yen. Le yen se reprend sur le marché des changes, gagnant 1,3% face au dollar et 1% face à l'euro, après avoir brièvement atteint pendant la nuit de dimanche à lundi son plus bas niveau en 34 ans. Les mouvements du yen sont exacerbés lundi par la faiblesse de la liquidité sur le marché en ce jour férié au Japon, selon Alvin T. Tan, responsable de la stratégie pour les devises chez RBC Capital Markets. La devise japonaise a fortement reculé vendredi après la décision de la Banque du Japon (BOJ) de laisser son taux d'intérêt directeur inchangé, un mois après avoir l'avoir relevé pour la première fois en 17 ans.

Ce matin, les cours du pétrole enregistrent un recul. Les inquiétudes au sujet de l'inflation aux Etats-Unis prennent le dessus sur les risques géopolitiques. L'équipe d'ANZ Research a indiqué dans une note que les tensions au Moyen-Orient restent élevées malgré l’absence d’escalade dans le conflit entre Israël et le Hamas à la suite des attaques réciproques entre Israël et l'Iran. Pour ANZ, les gains du pétrole sont limités par l’accélération de l’inflation aux Etats-Unis en mars, qui a provoqué une hausse du dollar, les investisseurs revoyant à la baisse leurs anticipations de réduction des taux d'intérêt de la Fed. A 7h25, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord perdait 79 cents, à 88,71 dollars le baril, et le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 69 cents, à 83,16 dollars le baril.